Le navigateur de Google est finalement arrivé et son nom, comme vous le savez probablement déjà, est Chrome. Bien qu'il soit open source, le logiciel n'est disponible en téléchargement que pour les utilisateurs de Windows. Chose appréciable, le fichier d'installation ne pèse que 475 ko.
L'interface
Avec une interface plutôt dépouillée, Chrome s'inscrit véritablement dans la lignée des produits de Google. En terme d'ergonomie, l'interface s'inspire de celle d'Opera : les onglets de navigation sont placés au-dessus de la barre d'adresse. D'un simple glisser-déposer ces onglets peuvent être ré-ordonnés ou ouverts dans une autre fenêtre. Les utilisateurs de Firefox ne seront donc pas totalement dépaysés. Pour profiter au mieux d'une interface simple, Chrome n'intègre pas de barre d'outils, quant à la barre d'état, celle-ci n'apparaît que très brièvement en bas à gauche lors du chargement d'une page web. Pour l'instant, l'interface reste standard : il n'est pas possible de rajouter d'autres boutons, ni de changer le thème de l'interface.
La rapidité
En se basant sur WebKit et un nouveau moteur JavaScript « V8 », l'affichage des pages est extrêmement rapide. Nous avons observé des performances un peu meilleures que celles de Firefox 3.0.1 et comparables à celles de Safari 4. En termes de stabilité, Chrome introduit une nouvelle technologie multi-processus par laquelle chaque onglet peut être géré indépendamment des autres. Ainsi si une page web mal codée devait rendre la navigation du site impossible, cela n'affecterait pas l'utilisation des autres onglets. Par la suite l'utilisateur n'aurait qu'à fermer cet onglet et/ou à analyser l'état de son processus sur un gestionnaire de tâches directement embarqué dans Chrome.
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