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Ouverture du 6e Med-IT au Palais de la culture : Le renforcement du cadre juridique sur l’e-commerce on-line
Vers la modification de la loi 2000-03 sur les Tic et la promulgation d’une nouvelle loi sur la société de l’information. Rendez-vous des technologies de l’information et de la communication, la 6e édition du Med-IT a ouvert ses portes hier au palais de la culture en présence des ministres de la Poste et des Tic et du Commerce, MM. Hamid Bessalah et El-Hachemi Djaâboub, du directeur du programme Invest in Med, M. Emmanuel Noutary et de la secrétaire générale de l’Organisation arabe des Tic (AICTO), Mme Khedidja Hamouda Ghariani.
Quelque 150 opérateurs télécoms fixes et mobiles, des éditeurs de logiciels et de solutions IT, des fournisseurs de matériels et d’équipements informatiques, des sociétés de services et ingénierie en informatique ainsi que des call centers prennent part à cet évènement technologique qui durera jusqu’à demain.
Bénéficiant du soutien officiel du Programme européen «Invest in Med», le Salon qui associe également l’ARPT, Algérie Poste et l’association AITA des professionnels IT algériens place l’e-commerce au centre de sa thématique. Les deux ministres qui ont pris part à l’évènement ont eux aussi axé le gros de leurs interventions sur les dispositions juridiques à prendre pour mieux encadrer les transactions commerciales et les signatures électroniques.
L’an 2009 sera ainsi marqué, apprend-on, par la promulgation d’un certain nombre de textes de lois et la mise en place de mécanismes de suivi et dévaluation du déploiement du e-commerce souffrant actuellement d’un vide en matière juridique.
Le ministère de la Poste et des Tic accorde actuellement toute la priorité à la modification de la loi 2000-03 relatives au Tic et la promulgation
d’une loi sur la société de l’information en vue «d’instaurer un environnement de confiance entre le fournisseur et le consommateur à
travers la protection et la sécurisation des données».
Mettant l’accent sur la coopération internationale en la matière notamment avec les pays arabes, M. Hamid Bessalah, a soutenu, par ailleurs, hier que
la mise en place des services on line nécessite une politique adaptée et des mécanismes et moyens dont l’outil informatique, l’ADSL et le contenu.
Des exigences prises en charge dans le cadre du projet e-Algérie 2013, à travers notamment la relance de l’opération Ousratic et le développement des infrastructures haut débit.
M. Djaâboub est lui aussi convaincu que la réussite du e-commerce en Algérie dépend du renforcement du contrôle et de l’adaptation du cadre juridique ainsi que de l’établissement d’une relation de confiance entre le fournisseur et le client en garantissant le service après-vente. Il suggèrera à cet effet la constitution de brigades mixtes regroupant les représentants
de toutes les parties concernées (droit, informatique et commerce).
La secrétaire générale de l’AICTO, Mme Khedidja Hamouda Ghariani, rappellera à ce titre le rôle de son organisation qui tend à apporter son aide aux pays arabes dans le domaine des Tic, et à développer un e-contenu arabe et promouvoir les compétences.
Pour sa part, le président d’honneur de l’Association française de l’économie numérique, M. Henri Maublanc, également pionnier de la vente des fleurs en ligne, a félicité le ministère de la Poste et des Tic pour «le remarquable»
projet e-Algérie 2013 et souligné les avantages du numérique dans la diffusion de la culture et la création des richesses.
En citant l’exemple de la France, où le chiffre d’affaires du e-commerce a
atteint 24 milliards d’euros, grâce aux 20 millions de citoyens qui achètent et payent via le web, il dira que l’Algérie dispose de tous les atouts pour réussir sa révolution numérique, pour peu que le paiement électronique soit expliqué et compris par les commerçants et les consommateurs.
De son côté, le directeur du programme Invest in Med, M. Emmanuel Noutary, a estimé que la région du Maghreb est bien positionnée et représente 30% du trafic de la marchandise mondiale, ce qui pourrait intéresser les opérateurs du e-commerce pour installer leurs bases arrières dans la région au moment où le chiffre d’affaires du e-commerce mondial dépasse les 16.000 milliards de dollars.
Hamida B.
El Moudjahed
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