Abdel Rang: Administrateur
Nombre de messages : 3078 Age : 43 Emploi : Ingénieur-Chercheur Date d'inscription : 14/08/2004
| Sujet: Calvaire à l'université de Bouzaréah Mer 25 Fév - 13:05 | |
| 25 Février 2009, Le Courrier d'Algérie Déchirée entre la médiocrité des uns, l'incompétence des autres et l'insouciance du reste, l'université algérienne ne trouve plus d'issue. À l'instar des autres facultés, aujourd'hui, l'université des sciences humaines et des langues étrangères de Bouzaréah subit une dégradation avancée. Le constat est plus qu'alarmant. C'est d'abord, la surcharge au niveau des départements, des classes et des amphis. Ensuite, l'état désastreux des arrêts de bus du Cous et la crise du transport universitaire. Puis, la désorganisation totale dans les cantines, la très mauvaise qualité de la nourriture servie et enfin l'insécurité dans le palier universitaire et le manque d'engagement flagrant des organisations censées défendre les droits des étudiants. PLUS DE 60 ÉTUDIANTS PAR CLASSE AJOUTÉ À UNE GESTION HASARDEUSE…Les vieux départements dont dispose encore l'université de Bouzaréah, ainsi que les classes et les amphis ne répondent plus au nombre élevé des étudiants, qui chaque année, ont tendance à doubler de volume. À l'instar des autres branches, les étudiants en psychologie assistent à leurs travaux dirigés (TD) avec plus de 60 étudiants par classe. C'est-à-dire que ceux qui arrivent cinq minutes en retard assistent debout aux cours. Pour les premières années, toujours dans la même filière, ils assistent à leurs cours (conférences), avec environ 700 étudiants par amphi alors que celui-ci ne supporte que 500 places. De plus, la majorité des salles de conférences ne disposent pas de micros ou d'amplificateurs vocaux. Les étudiants se déplacent quotidiennement pour assister à des cours où ils n'entendent pratiquement qu'un mot sur deux, alors que les enseignants s'abîment continuellement la voix en voulant se faire entendre par ces nuées d'étudiants qui emplissent les salles. La bousculade au niveau des couloirs et à l'entrée de certains départements est devenue par la force des choses et surtout la gestion hasardeuse des planificateurs, une chose très « normale ». Comme le montre notre photo, il est 11h30, les étudiants qui rejoignent le département d'histoire et ceux qui le quittent se sont retrouvés bloqués les uns face aux autres. Il s'agit de centaines d'étudiants qui quittent et qui rejoignent le même département par la même porte. Véritablement kafkaïen ! « À cause de cette situation nous rejoignons une demi-heure en retard nos cours. Et le plus souvent nous sommes chassés par nos enseignants », nous dira un groupe d'étudiants interrogés sur les lieux. suite | |
|